Comment un test sanguin peut aider à suivre un régime
Why do some people lose weight without much effort, while others have trouble losing even a few extra pounds and can’t give up high-calorie foods? And some people eat whatever they want and don’t gain weight?
Les sciences apportent des réponses à ces questions. Elles étudient la dépendance de la digestion des aliments à l’égard de facteurs héréditaires et, inversement, l’influence des habitudes alimentaires et de la composition des aliments sur la génétique humaine. Les noms de ces sciences sont nutrigénétique et nutrigénomique. Qu’ont-elles découvert ?
Comment l’alimentation affecte les gènes
Le génome ne change pas au cours de la vie, mais certains facteurs influencent fortement l’activité des gènes individuels. La modification des gènes est dangereuse car elle implique de perturber la séquence de l’ADN. Les épigénéticiens mènent des recherches dans ce domaine – ils cherchent à savoir comment influencer les gènes de manière à ne pas interférer avec leur disposition les uns par rapport aux autres et à corriger quand même leur activité.
Il s’avère que vous pouvez le faire par le biais de l’alimentation. Disons que les tests génétiques montrent qu’une personne est sujette au diabète. Lorsqu’une personne est exposée à certains facteurs liés au mode de vie, c’est cette maladie qui se développera en premier, et non une gastrite ou un ulcère. Toutefois, cela ne garantit pas qu’une mauvaise alimentation et de mauvaises habitudes ne provoqueront pas d’autres maladies. C’est juste que, dans ce cas, il existe une prédisposition au diabète.
Un nutritionniste, un endocrinologue ou un généticien peuvent élaborer un menu spécial pour cette personne. Il suffit que les spécialistes aient les connaissances requises en génétique et qu’ils utilisent une approche individuelle pour le traitement du patient. Si vous êtes prédisposé à une carence en fer, ce n’est pas une raison pour manger de la viande au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. La tâche principale consiste à choisir un régime et à déterminer dans quelle mesure il doit contenir des aliments à forte teneur en fer.
Un test sanguin aidera
Tout d’abord, le régime des groupes sanguins. Il est basé sur l’hypothèse que nous nous sentons mieux lorsque nous mangeons de la même manière que nos ancêtres ayant le groupe sanguin correspondant :
- Groupe 1 (0) – le régime alimentaire suivi par les premiers chasseurs-cueilleurs. Ils se nourrissaient principalement de sous-produits et de fruits de mer, de poissons gras et de viande ;
- Groupe 2 (A) – l’alimentation recommandée de nos ancêtres agriculteurs. Il s’agit de légumineuses et de lentilles, de fromages, de différentes sortes de poissons, de baies (canneberges, myrtilles), de concoctions à base de plantes, de thé et de café ;
- Groupe 3 (B) – manger comme les peuples nomades. Les légumes-racines, le brocoli et le persil conviennent, ainsi que la viande de lapin, le chevreuil, l’agneau, le caviar noir et les produits laitiers ;
- Groupe 4 (AB) – les adeptes des « plus jeunes » de nos ancêtres, il leur est donc conseillé d’inclure plus souvent dans leur menu des haricots, de l’huile d’olive, du raisin, des cerises, du pamplemousse, du céleri, du lait, du fromage blanc, de l’esturgeon, du maquereau, du saumon, de la dinde et de la viande de lapin.
Il faut toutefois tenir compte d’une nuance : ce type de régime limite le choix des produits, de sorte que certaines catégories de personnes peuvent manquer, par exemple, de vitamine B ou de fibres. Il faut donc adopter une approche individuelle et choisir les menus en fonction des besoins spécifiques.
Un test sanguin pour les indicateurs biochimiques est tout aussi instructif. Elle révélera les niveaux disponibles de cholestérol, de glucose et d’autres substances, ce qui, à son tour, aidera à déterminer la quantité de sel, de fer, de fibres, de graisses et d’autres nutriments à consommer.
Un test d’intolérance alimentaire permet de savoir quel type d’aliment une personne produit plus que la quantité habituelle d’anticorps, ce qui indique qu’il faut exclure ces produits du menu ou réduire leur part dans l’alimentation.
Le test ADN salivaire aide à identifier la tendance de l’organisme à manquer de certains nutriments, ce qui permet au médecin de concevoir un régime alimentaire à l’avance pour éviter les carences.
Les nutriments affectant les gènes
Acide folique
Des niveaux optimaux d’acide folique constituent une bonne prévention de l’anémie et des troubles neurologiques. Cette puissante vitamine du complexe B (B9) améliore les performances de l’organisme mais est particulièrement bénéfique pour le cerveau et la mémoire. Recherchez ce nutriment dans les betteraves, les lentilles, le persil, le chou-fleur, le brocoli, les navets, les asperges, les épinards et les haricots.
Holin
C’est un autre représentant des vitamines B (B4). Elle contribue au fonctionnement normal du système musculo-squelettique, active le métabolisme des graisses, participe à la synthèse de l’ADN et soutient le système nerveux. Elle est plus abondante dans les légumes secs et la volaille, le soja, la morue, les sous-produits (foie de porc et de bœuf, rognons) et le jaune d’œuf.
Omega-3
Il réduit le cholestérol « nocif », diminue la probabilité de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral, renforce les vaisseaux sanguins, augmente la sensibilité à l’insuline, combat l’inflammation, ce qui constitue une bonne prévention des réactions allergiques. Les noix, les graines de sésame et de lin, le brocoli, le chou-fleur, les haricots et les poissons gras (thon, saumon, maquereau) peuvent aider à inclure les oméga-3 dans l’alimentation.
Fibre
Les fibres servent de nourriture au microbiome intestinal, ce qui signifie que la santé de la microflore dépend de leur quantité dans le régime alimentaire. Lorsqu’une personne consomme peu de fibres, elle altère la fonction gastro-intestinale, affaiblit le système immunitaire, provoque une prise de poids et augmente le risque de maladies vasculaires et cardiaques. Enfin, avec le temps, cela peut aussi conduire au développement du diabète. Pour éviter ces risques, consommez de l’orge et des produits du blé, des aubergines, des betteraves, des pommes de terre, des carottes, des poivrons, des choux de Bruxelles, des olives et des petits pois.
Glucose
Il serait bon que vous fassiez particulièrement attention car l’excès de glucose peut être une conséquence du diabète et être une maladie indépendante. Pourtant, l’organisme ne peut se passer du glucose car il est le principal fournisseur d’énergie du corps. Il aide à faire face au stress et aux symptômes dépressifs, est nécessaire au bon fonctionnement des vaisseaux sanguins et du cœur, et participe activement au métabolisme.
S’il n’y a pas assez de glucose, le corps commence à mal fonctionner – le rythme cardiaque augmente, et une personne ne peut pas se débarrasser de la faiblesse et de la fatigue, se plaignant de maux de tête constants. Les fournisseurs appropriés de ce nutriment sont les raisins, les mangues, le chocolat (le chocolat blanc ou laitier est préférable comme source de glucose), le maïs, les pommes de terre, le pain de farine blanche, les bananes.